jeudi 30 juillet 2009

Paul et les belles

Petit bouquet de nuits jeté à la gueule des demoiselles. En riant sous le voile de la mariée tu m’avais tout de suite frappé dans l’œil - sans faire exprès - On s’était retrouvé un peu plus tard, un peu plus éméchés, pas beaucoup plus bavards. Des gros gars jouant des coudes à coudes m’entrainaient dans une danse de table en banc de galère, vers Saint Pierre ou Miquelon. J’avais beau être secoué comme un filet de merlans, mes yeux frits je te les donnais tout entiers. Les tiens roulaient, tout cerclés de jaune, autour de moi. Il fallait absolument que je morde tes lèvres qui ne devaient pas s’échapper d’ici. Quel fureur de voir ton front un peu perlant, je t’aurais mangé d’une traite avec ton fatras et tes seinterdits.

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