mercredi 27 août 2014

à la racine


A la racine, sous terre, là où naître n’est pas encore visible aux yeux, aux oreilles, aux doigts. En contrepoint, les poissons chantent depuis le grand lac presqu’indien. To a deeper mystery. Faire face aux vies à féconder.

Au fil des ondes lentes, où, la moindre goutte tombée résonne des nuits entières, des ondes entrechoquées pourraient attirer les poissons et les faire chanter.

La peur noire, leur peau, noire, ainsi que le sol où demeure fixe, inarrachable, la racine. Collé à la terre, je suis un indien des plaines, j’écoute l’eau du lac fécondée du chant des poissons. Un rêve, un lac, ne naît pas, ne meurt pas.