vendredi 19 avril 2013

Au père

Sur les rives indécentes du dire et parfois du pleurer
Sur les boucles des cheveux tombés, tombant, comme feuilles mortes,
Comme ramassées à la pelle
Sur les aires carrées, planes ou immenses, sur les plains-chants d’abbaye

Les chants qui l’accompagneront, y aura-t-il tout ça, encore à soupirer, à se séparer, se retrouver, se séparer, se retrouver, racornis et maladifs, soupirés du grand monde où l’on se nommera à tour de rôles, désirs, fils, père, grand-père, souvenirs, oubli