mardi 25 juillet 2017

Mer de sel

À la dévente, aux coups de tabac, aux roches, à la gîte 
Sous le regard cyclope du phare en brumes  
Je tombais, je suis tombé
A la mer,
A la bouée coulée

À mille lieues sous la mer
Le sel de ta bouche exhausse le niveau des océans
Pétrifie
Sanctifie
Ressucite 
Venue
Feu
J'aime tes seins, j'aime tes baisers sur la langue allumée

Nous sommes le sel
Nous sommes
Les talents enfouis, les cités dérobées, 
Les airs de flûte qu’en la nuit celte
Le ventre d’Edinburgh fait ricocher. 

Sacré par toi, sous l'ohé des derniers souffles, je suis.
Je deviens, sans ta foi, le regret d'être encore toujours là
Me demander, sans même défier le vent,
Qui se cache sous le roc,
Du poème ou du linceul.