mardi 14 juillet 2009

Comme neuf



Notre maison, lieu d’automne, est une citrouille pleine comme un crâne. Nous y trouvons la nourriture des refuges, un pain salé, des traces de farine sur les nez de cuisine. L’attente de créer nous harcèle du salon à la cave quand il pleut. Parfois. N’oublie pas le pianiste sur son bateau, nous n’avons pas d’identité les uns pour les autres, tant mieux, ici personne n’exige rien de l’autre. Ta tête ronde, ta barbe noire, tes yeux du matin et les tiens, ceux du soir. Appétit de cuisine embrumée. Mon tabac joue la diva en escale.
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Photo William Chancerelle
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2 commentaires:

  1. oh...je vois, on reconnait l'endroit!
    Continue tes pouem Willi ONE ;)
    Je reviendrais en lire!

    signé:'pas automatique'

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  2. T'as intérêt...

    A bientôt miss M@!

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