mardi 21 juillet 2009

14/01/2009 - Place Edith Piaf

Sous la bâche, du vin rouge, du vin chaud.
Il fallait bien boire puisque la pluie n’avait pas suffi à nous tremper les yeux.
J’avais l’impression de loger dans un lampion ou de gîter comme une fane à la tête brûlée.

Nous balancions
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Du vin chaud, des joues rouges.
Sous la bâche tu me disais que l’amour passe et qu’il n’existe pas
Mais je regardais glisser les gouttes le long de cette bâche
Une nuit en automne quand je soufflais les azurs pour les rouler sur mes doigts

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