Ce matin l’avion vrille et détourne ses ailes dans un ciel plein d’oiseaux kamikazes, au-dessus des Andes vertes et blanches tu ne peux voir depuis ton hublot que je cours sur mes ânes à travers toutes les forêts, tous les marécages, toutes les décharges, tous les temples Incas, Gracques, Héliodores.
Sancho pensa qu’il te garderait mais je souffle plus fort que n’importe qui quand il s’agit de toi
Les accordéons, les souffleries de l’Opéra, les huées des supporters me font un peu rire quand je vois où mène ce monde. Entends déjà mes lances sanglantes, mes dents acérées, mes poings lourds qui ne savent caresser que tes joues.
jeudi 16 juillet 2009
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