Mil d'or et terre de chez moi ne s'affrontent pas.
Ils se cherchent et s'unissent parfois quand j'entends que tu me vois.
Semailles de mai quand Paris me passait tout à côté.
Je l'aimais encore cette ville
Même perdu là où il fait jour en pleine nuit.
La chaleur au dedans de moi quand je ferme les yeux
Il me semble dormir blotti contre toi blottie
Sous une pluie de reine
au marché des Lys
en attendant juin.
Homme, voilà bon travail que de voir toujours plus loin
En gardant sous tes paupières tous les tableaux de ta vie.
Les ancres, toutes les balises patiemment posées sur les routes.
Tu en reverras certaines, devenues mères, devenues veuves
Mais bien à toi
T'attendant
Préparant le veau gras
Si le jour du retour venait à passer.
Les dates du monde commencent en mai,
Marches odorantes pour atteindre l'août marin
Les pères et leurs filets
L'amour si lui prenait l'idée d'à nouveau se lever.
Paysans, marins,
Semailles de mai,
Carêmes et Pâques,
Tout ce qui sonne ton nom.
Pour nous ramener, si l'espoir le permet.
vendredi 7 mai 2010
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Dieu que l'air sent bon
RépondreSupprimertu te souviens encore du calendrier d'ici......fou.......
RépondreSupprimerpense bien à toi padawan
on veut encore des nouvelles, des mots et des bribes d'Afrique
baci/lili
Ta plume s'aiguise!
RépondreSupprimerSuperbe
Très beau texte
RépondreSupprimerj'aime beaucoup