mardi 4 mai 2010

Luire

Luire,
Ne serait-ce qu'un chant
Qu'une poudre à tes yeux
Qu'un phare au clignement de
Tes paupières bleues
Où l'eau prend le large
Et les fils d'Adam croquent
De leurs dents la peau des femmes
D'orge

Luire,
Ne serait-ce que l'hymne
Où les peuples se tenant le cœur
Ne savent plus que toi
A en perdre le nord

Luire,
Une histoire dite au sommeil,
Langue de nuit,
Tu cherchais alors mes bras
C'était l'heure où nous ne pensions pas
Regarder par la peau,
Les yeux, les yeux clos,
J'y voyais en faisceaux briller ce qui ne passe pas

Les chants sérères, les ballades de Cork
Les palais de Petersbourg
Et même les pierres alunies
Rallumeront chaque fois les phares
Les hymnes, les palpites
Et même les comètes que les âges ont ternies

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