vendredi 18 septembre 2009

La nuit

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Pour un feu soufflant à moi depuis la vallée

La nuit borde et approche

De nuit

Je repense à la nuit où je te regardais sans cesser

Où je te regardais aux lueurs premières

De la nuit

Quand je n’avais de cesse de te regarder

Jusqu’aux derniers gris

Tons de nuit

Je me disais qu’on regarde bien la mer et les étoiles

Et que ton visage les valait tout autant

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Pour une fumée soufflée à moi depuis la vallée

Le refuge, le foyer

L’effet d’une route

La forêt aux toits lavés de brume

L’automne où le ciel figé en un gris de Manche rend la terre grasse et dure

Le beau métier d’être accrocheur d’étoiles

1 commentaire:

  1. j'ai des envies de m'engouffrer dans la nuit après avoir lu cette échappée nocturne...

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