Tu as devant toi la nuit, là luit devant toi la liberté, aimantée par les constellations boussoles.
Dans cette barque, le café chaud des terrasses à venir est encore un peu salé.
Qu’une question de jours, qu’une poignée d’heures.
Un rivage, un hélicoptère.
L’urine et le sang dérèglent la pudeur mais réchauffent les pieds quand même.
Le téléphone, tu le tends au plus près du ciel, pour attirer les satellites, édifier un phare, Alexandrie, entre la lune et la mer, ou que Dieu jette un œil à bord.
Et coincé entre tous ces corps pas encore morts, il ne reste qu’un trou, un petit trou pour regarder là-haut, ô merveilleux belvédère.
vendredi 30 décembre 2016
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