jeudi 29 décembre 2016

Septentrion a un an

Nos têtes blondes et leurs yeux grand bleu, 
en apnée, mais en train de couver, 
mes mots mes mots
Je les laisse chauffer à feu doux
Ce n’est que souffle inspiré à plein poumons depuis des mois.
Mais tu vois, je t’écris

Depuis que tu es là
toi nom d’Inuit, voyage à l’Alaska, bras tendus
maman maman
tu m’appartiens comme on enserre les astres.
Le ciel est une houle que je n’ai pas voguée depuis tant.

Nord magnétique -> les chemins noirs et la disparition des bulletins longues ondes.

Dimanche soir, en guise de conte, à 20h03 : Iroise, Mer d’Irlande / Brise de noroît / Mère peu agitée à agitée. 
Je te les dirai.
À tes un an, à tout ce que tu rêves, à nous que tu as réveillés aux quêtes froides et vitales de
l’Orion à Thulé.  

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