mardi 24 novembre 2015

Acmée un soir

L'avion-torche s'est éparpillé. Caméra.
Pas une image invendue, non consommée.
Le bus et boum, broyant brûlant mâchant lunes et étoiles, encore le feu
Et pas de crainte, tout est pardonné, commenté.
Il y aura les perdus, les tranchés, les tranchées, les perdants, les foutus, les perses et les trahis, les blessés, les cagoules, les jappements laids.
Et dans quel monde se sont enfouis Aladin et les lèvres incendies d'Azyadé ? Les cocardes et les cocardières aux beaux seins découverts ?
Est-ce l'appel à l'Hypnos, à regarder en face ?

Il n'y aura donc jamais assez de poèmes pour que Joséphine n'ait à pleurer de ses yeux de clairière que les amours perdues et les pays imaginaires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire