Ils sont cinq à réclamer des papillons comme rançon de leurs labeurs.
Ils disent qu’ils les accrocheront, et qu’importe où.
Ce sera sur la roche, sur la croupe d’un percheron, sur les feuilles d’un liseron, dans les cheveux courts de l’égarée.
Ils réclament les papillons et les auront, et qu’importe quand.
Faits de couleurs et faits de formes.
Quand un soir, au bout de soir, ils avaient vu jaillir la résonance, le tressaillement de l’âme
Et quand marchant à marée basse, le ciel bleu gris avait dit tout du ton des terres amarrachées
Mélange d’aquarelle et d’aquarium en plomb de lame
Les papillons, toujours se retrouveront dans dix mille ans sous le sabot d’un cheval, dans les pots cassés, sur l’air du temps, dans les cheveux de l’égarée
Tu reviens un peu fort là :)
RépondreSupprimerEt de battements d'ailes,
RépondreSupprimerles papillons transforment l'hiver en printemps
et nous cinq en nous dix
;)
aah puisse tu dire vrai mon ami... :)
RépondreSupprimersi tous les gars du monde etc.
oui! ma chance,
RépondreSupprimertrès beau