Quel amour ne suit l'autre et quelle marée ne s'entend pas un jour mourir
Là où je vis, les grottes jonchent les ilots de pins et les fougères nous font de belles barques
Comment alors les pointes du monde pouvaient nous servir de frontières, de fin de sphère
Car mon corps baignant dans l'eau froide
Car mes mains pleines et solides auraient pu porter ton cœur léger
Ta peau lisse
et l'argile de tes yeux
L'eau de S., à la peau couverte d'algues et d'amour
Comme on en fait si belle image
Les Evangiles, les icônes
Ta petite poitrine gonflée de Dieu
Et la chapelle née au giron de la grotte
Ma tanière alunie, blanchie du bleu de l'eau
De l'argile toujours de tes paumes
D'un amour Sacré
A s'allonger pour que durent plus longtemps encore
Les dunes, les roches et les années
Sacré, véritable, là où même l'hiver n'entame pas le chaud
Et qu'un jour repose
Le jour saint d'un été
Où le monde et tes seins
M'avaient, à mains nues, refait le portrait
lundi 19 octobre 2009
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